La mort d’Henri IV, il y a 400 ans, n’a jamais été vraiment élucidée !

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Le 14 mai 1610, le roideFrance, Henri IV, était assassiné par Ravaillac. La scène appartient à la grande histoire de France. Quatre siècles plus tard, le mystère demeure. Ravaillac fut-il le bras armé d’un complot ?

sa femme, Marie de Médicis.

Ce 14 mai 1610, Henri IV est préoccupé. Il a fait couronner la veille sa femme, Marie de Médicis. Elle n’a eu de cesse de devenir reine de France afin de supplanter, au moins politiquement, toutes ses rivales. Peut-être plus que ses frasques amoureuses, Marie de Médicis reproche au roi sa politique européenne qui l’a conduit à se rapprocher des États protestants pour lutter contre l’Espagne et l’Autriche catholiques.

portrait d'Henri IV

Le roi s’apprête d’ailleurs à partir en guerre. Avec une puissante armée, il veut attaquer ses ennemis en Allemagne tout en massant des troupes sur le front pyrénéen. Comme l’écrit Jean Castarède, dans son livre L’assassinat d’Henri IV, le souverain, qui a restauré la puissance de la France, rêve d’une grande alliance européenne. L’auteur cite les mémoires de Sully, l’autre grande figure du régime, qui décrit ainsi ce projet européen : « La réunion des divers États, au nombre de quinze, en mettant en dehors la Turquie et la Moscovie. »

Maîtresses et Espagnols complotent

Le projet ne plaît pas à la cour d’Espagne, qui propose à Henri IV d’unir par un double mariage les enfants royaux. Le roi refuse, ce qui froisse les Espagnols qui viennent grossir les rangs des ennemis du souverain français.

Parmi eux, on trouve des nobles français, dont l’une des anciennes maîtresses d’Henri IV. Elle est liée au duc d’Epernon, un proche du souverain, dont le rôle ambigu dominera toute l’enquête sur Ravaillac.

François Ravaillac

Ce 14 mai 1610,

est de retour à Paris. Originaire d’Angoulême, celui qu’on qualifierait aujourd’hui d’intégriste forcené a déjà séjourné à Paris. À plusieurs reprises il a même voulu voir le roi. Ce n’était pas pour le tuer, mais pour l’adjurer de suivre totalement les vues politiques des États catholiques. Ravaillac était retourné à Angoulême en 1609. Quelques semaines avant de commettre son assassinat, il avait repris la route de la capitale. Tous les récits convergent pour dire qu’il voulait, cette fois, tuer le roi. Pour y parvenir il a même volé un couteau dans une auberge parisienne.

Le 14 mai, François Ravaillac se dirige vers le Louvre et s’y embusque en début d’après-midi. Il ne peut s’approcher du roi pour attenter à sa vie. En début d’après-midi, il voit le carrosse sortir et prendre la direction de la rue de la Ferronnerie. À l’époque, Paris est déjà saturé par les encombrements. Le carrosse royal est bloqué. Ravaillac s’élance. Il frappe une première fois. Henri IV s’écrie « Ah je suis blessé ». Un deuxième coup de couteau est dévié. Le troisième sera mortel. Ravaillac est maîtrisé par les nobles qui accompagnent le roi, dont le duc d’Epernon.

Là, interviennent d’autres mystères. L’assassin n’est pas conduit en prison, mais au palais du duc d’Epernon. Il y rencontre de nombreuses personnalités, nobles ou religieuses. Que lui dit-on ? On l’ignore. Il n’est emprisonné que le lendemain.

Tous les documents détruits

Sous la torture, Ravaillac n’avoue, officiellement, rien. Curieusement, tous les documents sur l’affaire ont été détruits en France, comme dans les autres cours européennes. Sully, le conseiller le plus proche, penchera très vite pour la thèse de la conjuration alors que, rapidement, la théorie du fou solitaire se répand partout en Europe.

Ravaillac est vite supplicié. Le 27 mai, il est écartelé en place de Grève (l’actuelle place de la Concorde, qui verra plus tard fonctionner la guillotine de la terreur révolutionnaire). Entre-temps, la reine était devenue régente du royaume. Quelques grands seigneurs dont d’Epernon sont largement dotés en pouvoir et argent par Marie de Médicis. La France renonce à ses campagnes européennes. La mort d’Henri IV n’est pas un malheur pour tous.

Dossier réalisé par Raymond Couraud

mystere mystère on devrait appeler les témoins a la barre pour ce faire entendre non

oui et ce mystère m'a fort intéressé ,car dans les écoles on parle de la mort d'Henri IV assassiné par Ravaillac et c'est tout ,j'aime bien d'aller toujours plus loin,pour en savoir d'avantage ,oui ça fait partie des mystère de l'histoire comme quoi tout est caché comme l'empoisonnement de Napoléon......un petit retour dans notre histoire nous ouvre d'autres horizons

C'est intéressant. Les hommes de pouvoir ont toujours été corrompus!

et oui ange tu as raison la corruption chez les grands de ce monde a toujours existé

Dès qu'on donne à quelqu'un un petit pouvoir, c'est le début des ennuis...